Bonjour à tous. Ayant finalement trouvé de la levure fraîche, j’ai pu relever ce beau défi! (grâce aussi à la recette de Mr Barbier!!! Merci)
15g de levure fraîche
J’ai commencé par réaliser le levain mardi soir en mélangeant 15g de levure 175g d’eau et 150 g de farine. J’ai laissé reposer toute la nuit.
Le levain
Ce matin, j’ai préparé la pâte à pain en mélangeant 300g de farine (200g de farine blanche et 100g de farine complète) le levain, le sel et les 100g d’eau. J’ai laissé pousser la pâte pendant 1h30.
Le pâton
Et ensuite, en famille, nous avons façonné les pâtons (nous avons triché et utilisé des emporte-pièces!).
Le façonnage
Nous avons laissé pousser 1h30 et mis en cuisson à 250°C puis à 200°C. Voilà le résultat:
Je vous lis le premier chapitre du livre « Vendredi ou la vie sauvage » de Michel Tournier. Dans cette histoire, il est question d’un certain Robinson et d’une île déserte.
Pour écouter, c’est ici :
Pour lire, c’est ci-dessous :
Vendredi ou la vie sauvage
Chapitre 1
À la fin de l’après-midi du 29 septembre 1759, le ciel noircit tout à coup dans la région de l’archipel Juan Fernandez, à six cents kilomètres environ au large des côtes du Chili. L’équipage de La Virginie se rassembla sur le pont pour voir les petites flammes qui s’allumaient à l’extrémité des mâts et des vergues du navire. C’était des feux Saint-Elme, un phénomène dû à l’électricité atmosphérique et qui annonce un violent orage. Heureusement, La Virginie sur laquelle voyageait Robinson n’avait rien à craindre, même de la plus forte tempête. C’était une galiote hollandaise, un bateau plutôt rond, avec une mâture assez basse, donc lourd et peu rapide, mais d’une stabilité extraordinaire par mauvais temps. Aussi le soir, lorsque le capitaine van Dessel vit un coup de vent faire éclater l’une des voiles comme un ballon, il ordonna à ses hommes de replier les autres voiles et de s’enfermer avec lui à l’intérieur, en attendant que ça se passe. Le seul danger qui était à craindre, c’était des récifs ou des bancs de sable, mais la carte n’indiquait rien de ce genre, et il semblait que La Virginie pouvait fuir sous la tempête pendant des centaines de kilomètres sans rien rencontrer.
Aussi le capitaine et Robinson jouaient-ils aux cartes tranquillement pendant qu’au-dehors l’ouragan redéchaînait. On était au milieu du XVIIIe siècle, alors que beaucoup d’Européens – principalement des Anglais –allaient s’installer en Amérique pour faire fortune. Robinson avait laissé à York sa femme et ses deux enfants, pour explorer l’Amérique du Sud et voir s’il ne pourrait pas organiser des échanges commerciaux fructueux entre sa patrie et le Chili. Quelques semaines plus tôt, La Virginie avait contourné le continent américain en passant bravement le terrible cap Horn. Maintenant, elle remontait vers Valparaiso où Robinson voulait débarquer.
— Ne croyez-vous pas que cette tempête va beaucoup retarder notre arrivée au Chili ? Demanda-t-il au capitaine en battant les cartes.
Le capitaine le regarda avec un petit sourire ironique en caressant son verre de genièvre, son alcool préféré. Il avait beaucoup plus d’expérience que Robinson et se moquait souvent de son impatience de jeune homme.
— Quand on entreprend un voyage comme celui que vous faites, lui dit-il après avoir tiré une bouffée de sa pipe, on part quand on le veut, mais on arrive quand Dieu le veut.
Puis il déboucha un tonnelet de bois où il gardait son tabac, et il y glissa sa longue pipe de porcelaine.
— Ainsi, expliqua-t-il, elle est à l’abri des chocs et elle s‘imprègne de l’odeur mielleuse du tabac.
Il referma son tonnelet à tabac et se laissa aller paresseusement en arrière.
— Voyez-vous, dit-il, l’avantage des tempêtes, c’est qu’elles vous libèrent de tout souci. Contre les éléments déchainés, il n’y a rien à faire. Alors on ne fait rien. On s’en remet au destin.
A ce moment-là, le fanal suspendu à une chaîne qu’éclairait la cabine accomplit un violent arc de cercle et éclata contre le plafond. Avant que l’obscurité totale se fasse, Robinson eut encore le temps de voir le capitaine plonger la tête la première par-dessus la table. Robinsons leva et se dirigea vers la porte. Un courant d’air lui apprit qu’il n’y avait plus de porte. Ce qu’il y avait de plus terrifiant après le tangage et le roulis qui duraient depuis plusieurs jours, c’était que le navire ne bougeait plus du tout. Il devait être bloqué sur un banc de sable ou sur des récifs. Dans la vague lueur de la pleine lune balayée par des nuages, Robinson distingua sur le pont un groupe d’hommes qui s’efforçaient de mettre à l’eau un canot de sauvetage. Il se dirigeait vers eux pour les aider, quand un choc formidable ébranla le navire. Aussitôt après, une vague gigantesque croula sur le pont et balaya tout ce qui s’y trouvait, les hommes comme le matériel.
Vocabulaire
Galiote : Navire à voiles hollandais, très arrondi à l’avant et à l’arrière.
Galiote
Mâture : Ensemble des mâts d’un navire.
Récifs : Rocher ou groupe de rochers à fleur d’eau, souvent près des côtes.
Ironique : Qui prend un caractère de dérision. Synonymes : moqueur, narquois.
Genièvre : Fruit du Genévrier, petite baie noire très parfumée.
Tonnelet : Petit tonneau.
Fanal : Lanterne utilisée à bord des navires.
Tangage : Mouvement d’oscilliation d’un navire dans le sens de sa longueur.
Roulis : Mouvement que prend un navire sous l’effet du vent ou de la houle.
Bonjour à tous. Je vais vous présenter une recette que j’ai testé pendant les vacances, un gâteau: Le Carrot Cake (Gâteau aux carottes, oui, oui!!!). C’est une spécialité Suisse également très célèbre dans le monde Anglo-saxon. Pour cette recette, j’ai utilisé (Les ingrédients):
3 cuillère à soupe de sucre glace160g de farine100g de sucre250g de Mascarpone4 oeufs40g de beurre380g de carottes râpées (là, elles sont épluchées, il faut les râper finement)Le zeste d’une orange (c’est l’écorce de l’orange, l’épluchure)Une cuillère à café de cannelle, une demie cuillère à café de 4 épices et une demie cuillère à café de Gingembre70g de poudre d’amandesun demi citron50g de cerneaux de noixun sachet de levure chimique
Les étapes:
Réaliser le glaçage: Mixer le mascarpone avec le sucre glace et le jus du demi citron. Réserver au réfrigérateur.
Râper les carottes et réserver dans un bol.
Préchauffer le four à 180)C
Mixer le sucre, les oeufs et le beurre.
Ajouter la farine, la levure et les épices.
Ajouter les zestes d’orange, les carottes (que vous avez râpé) et les noix (garder quelques noix pour la décoration).
Placer la pâte dans un moule à cake. Enfourner 35 minutes.
Sortir et laisser refroidir 3heures.
Une fois le gâteau refroidi, étaler le glaçage (mascarpone + sucre + citron) sur le cake. Décorer avec quelques morceaux de noix.
Voici le résultat, enfin ce qu’il en reste après le passage des Gourmands!!!!
Vous avez juste à cliquer sur les parties du visage et à les déplacer sur la toile. Vous pouvez ajouter des couleurs, tourner, zoomer ou inverser les éléments de votre peinture.
faces= visages /
eyes = yeux
noses= nez
lips = lèvres
ears = oreilles
eyebrows = sourcils
Hair = cheveux
à la fin, vous pouvez enregistrer votre œuvre et la partager.
Aujourd’hui, je vous propose la visite d’une Domus (maison Antique) à Pompéi (en Italie) telle qu’elle était en l’an 79.
Pompéi est une ville et cité antique située en Campanie. Elle est célèbre pour avoir été ensevelie lors d’une éruption du Vésuve, volcan voisin de quelques kilomètres, au cours de l’automne 79 ap. J.-C.
Voici une petite vidéo expliquant l’histoire de Pompéi:
Le Vésuve
Lors de cette visite, vous aurez l’occasion de visiter une Domus telle qu’elle était en 79 après J-C grâce à la réalité virtuelle. Vous démarrez la vidéo et vous avez juste à cliquer sur les flèches pour explorer les pièces: