En ce moment à l’IME, je me sens très bien. Ca se passe bien même dans le groupe D2 d’internat.
Je suis contente d’y aller pour retrouver mes copains et copines.
En ce moment, mon éducatrice Kelly essaye de me tester sur les sorties libres.
Les sorties libres, c’est quand tu sors dehors dans Hauteville tout seul sans éducateur ou sans éducatrice. Il faut rentrer avant 19h pour le repas.
Les sorties libres sont autorisées à partir de 16ans. Si on n’a pas 16 ans, on ne peut pas avoir de sorties libres.
Les sorties libres, ça nous permet d’être plus autonomes , de se débrouiller tout seul. Ça veut aussi dire qu’on grandit.
Avec le D1 et D2 on va peut- être partir 3 jours dans le Vercors. Mais pour le D2, ce n’est pas encore sûr. Il faut juste que Monsieur Mangiavilano dise oui.
J’ai aussi plein de projets en ce moment. Le plus important pour moi, c’est d’aller au Cecof d’Ambérieu en Bugey et de passer un CAP soit dans le commerce, soit dans la vente, soit dans la cuisine ou soit avec les enfants.
Arthur a vu le film Harry Potter, il veut parler du Quidditch aujourd’hui:
Sur le toit de la tour de Quidditch., Harry Potter a attrapé la boule d’or qui vole. Après il a gagné parce qu’il a réussi à l’attraper. Harry potter est tombé de son balai.
Mercredi 27 mars 2019, nous avons fêté l’anniversaire de Théo H. et Kévin F.
Kévin a 18 ans et Théo 19.
La fête s’est déroulée dans l’appartement des filles. Mercredi après-midi, les filles, Benjamin et Kévin sont allés se balader et faire les courses à Belley.
Nous avons acheté dans une grande surface de quoi préparer un buffet froid (chips, boissons, salade de riz, feuilletés aux saucisses, carottes crues, tomates cerise, concombre et sauce yahourt).
Mercredi matin, Marie-Rose a préparé des gâteaux au chocolat pour l’anniversaire (Merci Marie-Rose) ainsi que Drucilla (gâteau à l’ananas).
La fête a commencé à 19h. Nous avons mis de la musique, on s’est déguisé. Nous avons dansé, mangé et rigolé. Nous avons invité Anaïs.
Nous avons offert des cadeaux: une boite de parfum.
La fête était très réussi. Nous avons terminé à 22h30.
Drucilla et Kévin.
Isabelle et KévinL’invité mystèreL’invité mystèreLes bords du Rhône à Belley
Avec la classe dinamo 1, nous avons été au planétarium de Vaulx-en-Velin. Nous avons reçu une facture pour cette sortie. Nous avons décidé d’inventer des questions à partir de celles-ci.
Questions sur la facture de la sortie au Planétarium
Quel est le montant de la sortie au Planétarium ?
Où s’est passée cette sortie ?
Quand s’est-elle passée ?
Quelle est l’adresse du planétarium de Vaulx-en-Velin ?
Combien y avait-il de jeunes à cette sortie ?
Pour qui a été faite cette facture ?
Quel est le numéro de téléphone du Planétarium ?
A quelle heure a commencé la visite de l’exposition ?
Hier soir, je suis allée dans Hauteville. J’ai été marcher jusqu’au cinéma. Ensuite, je suis allée au parc. J’ai fait le tour du parc. Je me suis posée sur un banc. Je suis sortie de 17h00 heures à 18 heures 40.
Cette sortie m’a fait beaucoup de bien. Je me suis vidée la tête. Ca m’a soulagée et détendue. J’ai croisé le groupe accueil. J’ai joué avec eux et parlé. J’ai regardé le temps passer et ensuite je suis rentrée à l’IME.
Quelle deuxième séance ! Voyez plutôt ! Prochainement un texte pour vous présenter les EPI, les « savoir-être », les « savoir-faire » requis en escalade !
Depuis, le début du mois de mars, nous travaillons en classe sur les addictions aux écrans ou aux jeux vidéos. Voici le compte-rendu de nos échanges.
Pourquoi est-ce que l’on met en place un plan de sensibilisation aux écrans ?
Axel : car c’est dangereux pour les yeux.
Audrey : Il ne faut pas rester trop longtemps sur les écrans.
Monsieur
Lançon : Pourquoi ?
Audrey : Parce que ça fait mal aux yeux.
Axel :
Ca m’est déjà arrivé en restant trop longtemps devant un film ou un jeu vidéo.
Audrey :
Après, on a la tête qui tourne.
Anthéa :
On a mal à la tête.
Axel :
On est tellement dedans qu’on ne veut pas s’arrêter.
Monsieur
Lançon : Si on joue à jeu de guerre, on se sent comment ?
Axel : Il y a de la violence en moi. J’ai arrêté de jouer à ce jeu « call of duty » parce que ça prenait trop de place. Ça a été compliqué d’arrêter comme GTA5.
Dorian :
Moi, je connais « Black opps », c’est un jeu un peu comme « call
of duty » où il faut tuer des gens. Et c’est un jeu interdit aux moins de
18 ans.
Monsieur
Lançon : Pourquoi il est interdit aux moins de 18 ans ?
Axel :
Parce qu’il y a de la violence.
Audrey :
C’est dangereux pour les plus jeunes.
Anthéa :
Ca peut leur donner envie de tuer des gens en vrai.
Audrey :
Il faut protéger les enfants contre les jeux dangereux. Parce que ce n’est pas
de leur âge.
Anthéa :
Ils sont en plein développement.
Audrey : Ils vont apprendre à parler, à être propre.
Anthéa :
Apprendre à marcher.
Dorian :
Comprendre. Ils sont en période de développement.
Axel :
Ca peut faire changer l’enfant.
Audrey :
Les enfants en jouant aux jeux de guerre peuvent devenir violents.
Axel :
Cela peut leur provoquer des traumatismes.
Monsieur
Lançon : Quels comportements ?
Axel : Des violences physiques contre ses camarades, ses parents, ses profs, ses frères et sœurs ou contre lui-même ou des gens qu’il ne connait.
Anthéa :
Des conduites dangereuses. Croire que le monde virtuel est en fait le monde
réel.
Audrey :
C’est prendre le risque de ne pas respecter les règles. On a tous des droits et
des devoirs. Dans le monde virtuel des jeux vidéos, la partie s’arrête quand on
est mort. Ce qui est dangereux pour l’enfant, c’est croire que la vie est un
jeu vidéo. Ce n’est pas vrai car dans un jeu vidéo on peut toujours recommencer
une nouvelle partie et avoir une nouvelle vie. Alors que dans la vie réelle, on
a qu’une seule vie.
Monsieur Lançon : Une conduite dangereuse, c’est croire que je peux conduire une voiture parce que je sais conduire sur GTA5. Je risque alors d’avoir en accident mortel.
Axel :
On peut aussi prendre des risques avec son vélo, sa trottinette, son scooter,
sa moto, un quad, un skate-board, des skis ou une luge.
Sonia :
On parle de sentiments d’invulnérabilité. On se croit plus fort que tout. Même
de la mort.
Axel :
Chez les adultes, on a une meilleure expérience. On est capable de faire la
part des choses entre le monde réel et le monde virtuel. On discerne mieux les
deux mondes. C’est le travail des parents de faire prendre conscience des
risques aux enfants et aussi de les préserver car sinon ils passent plus de
temps dans le monde virtuel que dans le monde réel. C’est ça éduquer.
Monsieur
Lançon : Qu’est-ce qui peut se passer si on reste seul devant les écrans ?
Audrey :
On risque de s’isoler.
Monsieur
Lançon : Ca veut dire quoi ?
Audrey : Ca veut dire qu’on reste seul, qu’on se replie sur soi. On ne pense qu’aux jeux vidéos. Ca devient le moteur de la vie.
Axel : On y joue même la nuit. On est complètement déréglé. On n’a plus la force pour travailler, pour apprendre la journée. On a envie de dormir la journée et la nuit, on a envie de jouer. Moi, ça m‘est arrivé de jouer une nuit entière. Et bien, ce n’est pas facile ensuite de travailler. Heureusement que mes parents étaient là pour me dire stop. Maintenant, mes temps de jeux vidéos sont limités afin de ne pas avoir la tête embrouillée. Maintenant, j’arrive à voir quand ça fait trop.
Monsieur
Lançon : Qu’est que ça peut induire ensuite chez un jeune d’être fatigué à
cause des jeux vidéos ou des écrans ?
Audrey :
On apprend moins bien.
Maëlys :
On a des mauvaises notes. On ne veut plus aller à l’école. On est beaucoup
absent et on peut se faire renvoyer.
Sonia : On parle d’addiction aux jeux vidéos ou aux écrans. Dans certains cas, ça a une incidence sur les résultats scolaires et sur la scolarité. Mais ça peut aussi avoir des effets sur la santé avec des troubles psychologiques, ou des problèmes alimentaires et une hygiène de vie dégradée.
Audrey :
Mon frère, il a vendu sa console parce qu’il n’arrivait pas à l’arrêter. Il
avait de mauvaises notes au collège. On en avait parlé ensemble. On s’était
disputé. Il ne voulait plus sortir dehors. Il était dans son jeu. C’est pour
cela qu’il a vendu sa console. Ensuite, on a recommencé à faire des gâteaux
ensemble, à sortir ensemble. Moi, je préfère mon frère sans sa console.
La classe Dinamo 2 (Merci à Anthéa pour la recopie de la trace écrite sur l’ordinateur)