[Vie scolaire] Le harcèlement à l’école

Aujourd’hui, Eimie de la classe Mandela 1 est venue dans notre classe pour parler du harcèlement scolaire. Voici l’échange que nous avons eu en classe.

Monsieur Lançon: C’est quoi le harcèlement ?

Mehdi: C’est embêter les autres par exemple. Les taper.

Mélody : C’est aussi les insulter.

Mehli: L’année dernière à Condamine, il y avait quelqu’un que je menaçais parce qu’il parlait tout le temps en classe et ça m’énervait. Mais ensuite avec l’aide des éducateurs, j’ai arrêté de le harceler et je suis devenu son ami.

Mattis: Le harcèlement, ça peut-être à l’oral ou physiquement.

Eimie: Quand il y a quelqu’un qui se fait harceler, il faut aller en parler aux adultes pour trouver des solutions et ne pas rester seul.

Aurélien: Moi, je conseille de rester avec la personne harcelée et j’appelle des personnes pour appeler les éducateurs. Moi, je reste pour faire fui agresseur.

Valentin: J’ai été harcelé en 5ième. J’en ai parlé à mes parents en pleurant et mes parents ont porté plainte et ensuite c’est allé mieux.

Monsieur Lançon : Est-ce que l’agresseur a conscience de son geste ?

Eimie: Le harceleur, il ne se rend pas forcément compte de ce qu’il fait. Souvent l’agresseur reproduit ce qu’il a vécu dans son passé. Il a lui même été agressé et il refait pareil aux autres.

Lilian: Moi aussi, je me suis fait harcelé en primaire pendant plusieurs années par une fille. Un jour en CM1, ça a débordé et j’ai été très violent avec elle. Le problème, c’est que les profs n’intervenaient pas et ne me croyaient pas. Du coup, j’ai été obligé d’agir seul.

Melih: Le harcèlement, ça peut être des gestes qui font mal à la tête, au cerveau ou au corps.

Vianney: Et surtout au cœur ! Et du coup, on se replie sur soi. Il ne faut pas parce qu’après on n’arrive plus à manger ou dormir et on peut se faire du mal à nous même parce qu’on est triste et seul. Il ne faut pas rester seul et en parler.

Monsieur Lançon: A qui peut-on en parler ?

Mattis: Aux adultes

Monsieur Lançon : C’est à dire ?

Melih : Aux parents, aux frères, aux sœurs.

Valentin : Aux cousins et à la famille

Lilian: A la CPE et à la principale

Mehdi : A la police ou à la gendarmerie

Melih: Aux éducateurs, à Estelle la cheffe des éducateurs, aux professeurs comme Monsieur Lançon, Madame Morel ou Monsieur Duclos.

Mattis: On peut aussi en parler à des amis très proche.

Melih: A ses grands parents aussi et à Monsieur Boban.

Eimie: Il faut faire attention à qui on se confie et bien choisir ses amis. Il faut trouver des personnes de confiance. Il ne faut pas rester seul.

La classe Mandela 2

Ce contenu a été publié dans Les classes et ateliers, Mandela2. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *