IME DINAMO

Ce qui m’énerve le plus, c’est de rester chez mes parents. J’aimerai bien vivre seule dans une maison ! (Melda)

Ce qui m’énerve le plus, c’est quand on me dit de mettre la table tous les soirs ! (Quentin)

Ce qui m’énerve le plus, c’est de ne pas partir en vacances au Portugal car  je visite toujours la France avec mes parents. (Nicolas)

Ce qui m’énerve le plus, c’est l’aspirateur-robot qui se met en marche à minuit ! Il fait du bruit et me réveille !  (Tifany)

Ce qui m’énerve le plus, c’est me brosser les dents tous les jours, et plusieurs fois par jour ! (Lola)

Ce qui m’énerve le plus, c’est quand mon chien Mirka mange mes tatanes sur son fauteuil ! (Valentin)

Ce qui m’énerve le plus, c’est d’enrager sur des jeux vidéos comme Fortnite ou FIFA 23. C’est contre des joueurs professionnels et je suis énervé de perdre ! Je peux casser ma télévision ou ma manette ! (Mounir)

Ce qui m’énerve le plus, c’est quand les gens me mentent! (Scott)

Il n’y a rien qui m’énerve ! (Abdel-Heddy)

Ce qui m’énerve le plus, c’est de ne pas voir mon chien de la semaine! (Eva)

Ce qui m’énerve le plus, c’est quand on se moque de moi, car cela me blesse. (Sarah)

Ce qui m’énerve le plus, c’est quand je perds aux jeux vidéos, comme Fortnite ou Rocket League! (Alperen)

Nous avons appris aujourd’hui que nous irons voir deux spectacles au théâtre de Bourg en Bresse. Voici les teasers (vidéos de présentation) et quelques mots d’explication.

Spectacle n°1: Les quatre points cardinaux

Une maison remplie d’objets, brûlée et partiellement en ruine, se déploie sur toute la scène. À l’intérieur, les deux habitants – duo d’acrobates composé d’Andrés Labarca et Sylvain Decure – semblent ignorer la précarité qui les entoure. Les étagères s’écroulent, les bibelots tombent quand le train passe, le vent s’engouffre par la fenêtre, la pluie traverse le plafond… contraignant les interprètes à adapter en permanence leurs gestes et mouvements. Un dialogue inventif et farfelu s’opère entre les circassiens et la maison qui apparaît comme un personnage à part entière. Malgré l’instabilité environnante, les deux protagonistes s’adonnent à leurs tâches quotidiennes comme si de rien n’était, nous ramenant à notre étrange capacité à vivre dans un monde en délitement. Un petit bijou acrobatique, plastique et poétique.

Spectacle n°2: Traversée

Il y a plus de dix ans que Nour, petite migrante déguisée en garçon, a quitté son pays. Elle nous raconte, comme elle déplierait une carte de ses souvenirs, l’amour pour sa mère adoptive Youmna et leur séparation, les périples, les frontières, son arrivée et son futur.
Dans un dispositif scénique simple qui se déplie pour nous emmener dans divers espaces traversés, la comédienne, accompagnée d’une marionnette, retrace avec poésie son chemin, sa traversée d’enfant, le périple qu’elle fait pour devenir femme.
Une écriture sensible et un spectacle aux multiples entrées pour questionner avec poésie et simplicité les questions complexes, celles des origines, des migrations, le devenir adulte et la place des filles dans nos sociétés.

La classe Dinamo 1