Bilan stagiaire ouvrier

Recueil de la parole

Mon compte-rendu du stage

Je cite les travaux que j’ai réalisés:

J’ai mis 4 vis dans un sachet. Après quand ma caisse était terminée,  je devais aller souder les sachets à la soudeuse. J’ai fait  aussi les petites pièces noires où  je devais clipser  une pièce jaune avec la presse. J’ai fait aussi une chaine pour Grofilex. Je devais mettre 2 vis dans un  sachet et passer à mon voisin.

Je cite les travaux qui m’ont le plus intéressé(e) et je dis pourquoi :

Mettre 4 vis dans un sachet et après souder, j’ai bien aimé. J’ai bien aimé la chaine pour mettre les 2 vis aussi. J’ai bien aimé parce que c ‘était facile à faire et ça n’allait pas trop vite.

Je cite les travaux qui ne m’ont pas plu et je dis pourquoi:

Aucun. j’ai tout aimé.

Je cite les travaux que j’aurais aimé faire et je dis pourquoi:

Non pas, spécialement.

Je dis ce que m’a apporté ce stage:

Ce stage m’a apporté  de la confiance en moi pour réussir.

Je raye les mots qui n e décrivent pas mes sentiments à la fin de mon stage:

Furieux, différent, épanoui, passionné, exploité, mûri, content, satisfait, inquiet, fatigué, insatisfait, valorisé, dégoûté, rassuré, pas intéressant, trop difficile

Je dis comment se sont passés mes transports:

Mes transports se sont bien passés.

Je dis comment se sont passés mes repas et l’hébergement (si j’étais au foyer):

Je n’étais  pas au  foyer mais je mangeais à l’Esat  à midi.  A midi je ne mangeais pas parce que je n’avais pas faim.

Je dis comment ont été mes relations avec le moniteur d’atelier:

Ca s’est passé très bien.

Je dis comment ont été mes relations avec les collègues de travail:

Ca s’est passé très bien également.

Adrien Bessard

Héraclès est en colère contre lui car il a tué ses enfants. Il est triste. Il a bu une boisson empoisonnée par Héra, la femme de Zeus, qui lui a fait perdre la tête et commettre ce crime atroce.

Que lui dirais-tu, si tu le rencontrais ?

Si je rencontrais Héraclès :

Anthony :  Je lui dirais d’arrêter de faire du mal aux gens.

Joshua : Je lui dirais d’apprendre de ses erreurs, de changer de comportement même si ce n’est pas toujours possible.

Zoé : Je lui dirais des blagues, des poésies, des romans d’amour, des chansons pour penser à autre chose, pour lui changer les idées. Je le consolerais.

Juan : Je l’écouterais. Je le rassurerais. Je le ferais rire. Bref, je lui remonterais le moral.

Nicolas : Je lui dirais que c’était pas bien, que c’était méchant. Je lui rappellerais ses erreurs.

Rémy : Je lui dirais que j’ai eu les mêmes problèmes et que j’ai corrigé mes erreurs. Je lui montrerais la voie. Je lui montrerais que c’est possible. Je lui proposerais une solution.

Qu’est ce que l’on peut dire de la bravoure d’Héraclès ?

Anthony : Quand on lui donne un conseil, il ne les écoute pas car il ne fait pas confiance aux autres.

Rémy : Je ne suis pas d’accord car si il ne faisait pas confiance aux autres, il n’aurait pas confié sa femme à Iolaos.

Est-ce que Héraclès est coupable ?

Anthony : Un peu. Il aurait du se méfier en buvant la boisson empoisonnée.

Joshua et Zoé : Mais non, il ne pouvait pas savoir que c’était une boisson empoisonnée.

Carte mental d’Héraclès

Meurtrier         Ingrat, il ne dit jamais merci 

ne fait pas confiance aux autres                       

                 n’écoute pas les conseils de Iolaos                       Grand, fort, intelligent 

Héraclès

égocentrique, il ne pense qu’à lui 

  imbu de sa personne, il prend les gens de haut

s’est fait avoir par Héra          Peut-être ne se fait-il pas confiance…

En PSE avec Sonia, notre infirmière et Monsieur Lançon, nous avons parlé de la vie et de l’amour. Nous nous sommes d’abord posés la question :

Qu’est-ce qui fait qu’à un moment donné certains couples pensent à avoir un enfant ?

Voici le compte-rendu de nos échanges qui furent riches entre Oriane, Maxime, Alexandre, Maureen, Adrien et Maëlys !

Avoir un enfant, c’est une évolution dans la vie. Fonder une famille, c’est avoir de nouvelles responsabilités car il faut alors s’occuper de son enfant. Tout le monde veut fonder une famille… Enfin, non ! Certains ne veulent pas d’enfant parce que c’est dur à gérer. Il faut en effet s’occuper de lui quand il est petit, lui trouver une école, faire les papiers, le nourrir, l’habiller… Un enfant, ça demande de l’argent, un travail même si on peut en avoir sans avoir un travail. Le mieux, c’est que ce soit un choix qui soit fait à deux.

Pour élever un enfant, il faut encore de la patience. Quand on fonde une famille, on cherche le bonheur et la joie. On rêve d’une maison, d’un appartement, d’une voiture… D’avoir un lieu, un toit pour être protégé, en sécurité, pour construire des souvenirs.

Avoir un enfant, c’est un projet. C’est le moment quand on le sent. C’est quand il y a de l’amour…

C’est quoi s’aimer ?

Aimer, c’est se faire des câlins, c’est s’offrir des fleurs, se prendre dans les bras, se demander en mariage mais ce n’est pas obligé. On peut s’aimer sans être mariés. S’aimer, c’est s’embrasser, c’est ressentir de la joie, c’est un besoin de tendresse, c’est offrir des choses à l’autre, se donner la main, c’est le cœur qui s’ouvre.

S’aimer, c’est quand l’autre nous manque en cas d’absence, se coller, s’habiller bien pour être beau ou belle pour l’autre, c’est partir en vacances ensemble, se faire une lune de miel, s’offrir des cadeaux pour la saint Valentin, c’est partir en amoureux.

Être amoureux, c’est accepter de vivre ensemble. C’est construire des souvenirs ensemble.

Est-ce que c’est facile de vivre ensemble ?

Des fois oui…des fois non mais c’est ça la vie ! Il faut se faire confiance et il faut bien se connaître.

Est-ce que l’on doit être pareil ?

On doit accepter que l’autre soit différent de nous. On doit se respecter et respecter l’autre. Avant les filles, elles avaient moins de droit. Elles n’avaient pas le droit de travailler, elles restaient à la maison pour faire à manger, pour s’occuper des enfants, pour faire le ménage…

Oriane : Pourquoi c’était comme ça ?

Parce que c’était une société où les hommes avaient plus de droits que les femmes. Par exemple, les femmes n’avaient pas le droit de voter, n’avaient pas de compte en banque et devaient demander de l’argent à leur mari, n’avaient pas le droit de conduire, pas le droit de porter des pantalons, pas de moyens contraceptifs…

Du coup, elles tombaient souvent enceintes et ça faisait des familles nombreuses. Les couples avaient moins le choix pour décider du bon moment pour avoir des enfants. Il n’y  avait pas le droit à l’avortement comme aujourd’hui en France.

Aujourd’hui, avant 3 mois de grossesse, on peut pratiquer une IVG (interruption volontaire de grossesse). Récemment en Irlande, il y a eu un référendum pour décider si on donnait le droit à l’avortement pour les femmes.

Les irlandais ont voté oui ! Il reste des pays en Europe où l’avortement n’est pas autorisé comme en Pologne. Du coup, les Polonaises sont obligées d’aller à l’étranger pour se faire avorter.

Avant le droit à l’avortement en France, beaucoup de femmes mourraient en faisant des avortements clandestins.

Aujourd’hui, en France, faire un enfant, c’est un choix. C’est quelque chose qui doit être réfléchi et pensé. C’est un projet de vie.

La classe Dinamo 2

Presque tous les lundis après-midi, si il y a du monde au restaurant le mardi, je demande à faire le levain  pour le pain. Monsieur Barbier me dit tout le temps « oui ».

Je commence par mettre la farine, de l’eau et de la levure dans un saladier. Ensuite, je mélange tous les ingrédients avec un fouet. Puis, je forme une boule et je la mets dans un petit saladier. Enfin, je place un chiffon humide dessus.

Puis, on fait les courses pour la semaine de tous les ingrédients qui sont utilisés pour le restaurant  pédagogique et pour l’atelier cuisine.

Quand j’arrive en atelier, je dis bonjour au prof d’atelier et ensuite je me change. Je mets ma tenue de l’atelier, je mets un calot et je mets un tablier.

Ensuite, je me lave les mains et puis je prépare l’entrée et puis  je mets les plats sur les tables avec l’eau et le pain qui a été commande par le chph.

Tous les vendredis et les mercredis, les jeunes avec monsieur Barbier font les plats pour les dp mais quand monsieur Barbier n’est pas là, c’est le chph qui livre les plats pour les dp.

Le lundi avant le levain, je fais la plonge. Je mets les couverts et les bouteilles d’eau dans le même bac avec les verres, les assiettes et les plats dans un autre bac.

Quand tout est passé dans la machine à laver, je le mets en veille et ensuite je vide l’eau sale et je nettoie les grilles.

Je lave partout mon plan de travail. Ensuite je fabrique le levain.

Joshua

Dimanche dans la fin de journée, je suis allé voir les abeilles vers Lagnieu. J’étais en tenue d’apiculteur. Je suis allé en quad avec un copain de mon père. Quand j’étais juste à côté des abeilles j’ai utilisé l’enfumoir.

L’enfumoir sert à tranquilliser les abeilles. Ensuite, il a ouvert le toit des ruches. On a vu les nids  des abeilles. Après, on a regardé comment les abeilles rentrent dans les ruches.

Les abeilles ont 7 métiers différents.

Le premier travail, c’est de donner à manger aux petits.

Le deuxième travail, c’est de nettoyer la ruche quand il y a les abeilles mortes.

Le troisième travail, c’est surveiller la ruche s’il y a un danger…

Après, on a récupéré la première hausse avec 12kg de miel qui était séparée avec une grille à reine pour la reine de passer et pondre dans la hausse.

Dans la deuxième ruche, les abeilles étaient agressives. Si on n’avait pas de tenue on se serait fait piquer. Il y avait encore 13kg de miel .

Ensuite, on est rentré. Quand nous sommes rentrés, on a commencé à  désoperculer les rayons des hausses.

Désoperculer veut dire  enlever la cire sur les alvéoles de miel.  Ensuite, on a gouté la cire avec le miel. C’était trop bon. C’était comme du chewing-gum. Après, on a mis les hausses de miel dans un extracteur et j’ai tourné la manivelle pendant 4 minutes. Deux minutes dans un sens et deux minutes dans l’autre sens.

Après, on a ouvert le robinet de l’extracteur où il y avait un seau et une passoire pour enlever les impuretés.

A la fin le seau était rempli. J’ai rempli mes bocaux de miel et j’ai gardé aussi de la cire. Dans la ruche tout est délicieux.

C’était une expérience génialissime et peut-être je vais faire ça plus-tard: apiculteur amateur.

Une vidéo pour en savoir plus sur les abeilles et le travail de l’apiculteur:

Joshua

Mon dernier jour en classe

Depuis 6 ans, je suis à l’Ime et aujourd’hui, c’est mon dernier jour en classe. Je suis en effet embauché à l’ESAT la Fréta sur Hauteville.

Je suis content d’aller travailler. Ca me fait du bien. Ca va me changer la vie. J’ai appris beaucoup de choses en cuisine. Je suis très content d’avoir été en cuisine. J’ai appris beaucoup de choses à l’Ime au studio, en classe.

Je suis content d’avoir été à l’ime depuis 6 ans. Ca fait plaisir d’avoir partagé des bons moments avec vous durant ces 6 années.

Je remercie tous les professionnels de l’IME pour tout ce qu’ils m’ont appris durant ces années.

Avoir une place en ESAT, ça se mérite. Il faut bien travailler, ne pas faire n’importe quoi sur le lieu du stage, écouter les consignes de sécurité et ne pas baisser les bras quand on rencontre une difficulté. En parler mais ne rien lâcher !

Maxime A

Quand j’arrive à l’atelier shl, je mets ma tenue de travail et mes chaussures de sécurité.

Ensuite, je prépare le chariot de ménage.

Je prends des lavettes, des chiffons, des sacs blancs et noirs pour les poubelles, un balai de lavage, des gants, un balai trapèze.

Ensuite,  je commence à faire le ménage. Pour faire le ménage , j’utilise d’abord les lavettes pour faire le nettoyage.

Les lavettes bleues me servent à nettoyer les plans de travail et la cuisine. J’utilise ensuite l’aspirateur.

Après, je fais les sols avec un balai de lavage. Parfois, je fais les miroirs et les lavabos avec les lavettes jaunes.

Je fais le ménage avec Laurence et Jocelyne. Je m’occupe du nettoyage des groupes D1

et  groupe D2

Elisa G